7.2 - Où boiser ?
EXEMPLES ET INITIATIVES
Connaitre ses richesses biologiques
Il est souhaitable de vous informer sur la présence éventuelle d'une zone naturelle remarquable et de consulter les inventaires existants (zones naturelles d'intérêts écologique, faunistique et floristique, zone d'intérêt pour la conservation des oiseaux, ...), les espaces protégés règlementairement (arrêté de biotope, site classé ou inscrit...) Ces informations sont disponibles auprès de chaque Direction Régionale de l'Environnement (DIREN).
Bien localiser son boisement
Le choix des parcelles à boiser est souvent décidé par l'abandon d'un usage agricole ou parfois industriel. Cependant ce choix, en prenant en compte d'autres considérations, peut évoluer vers le non boisement de certaines parcelles ou l'acquisition de nouvelles parcelles ou la pratique de l'agroforesterie.
Dans les zones sensibles à l'érosion, il est préférable de boiser en amont du bassin versant. Dans les zones où la qualité de l'eau est menacée, on peut envisager de recréer un maillage de haies et de boiser préferentiellement le long des cours d'eau et dans les zones innondables. Prendre en compte la biodiversité peut se traduire par le non boisement de certaines zones comme les tourbières ou certaines prairies, la création de clairières, en laissant des vides dans la plantation, ou la création d'un corridor entre deux zones déjà boisées.
Pour des raisons paysagères, on peut aussi être amené à ne pas boiser toute la parcelle pour conserver un axe de vision ou adapter la forme du boisement à la géométrie des structures paysagères existantes.
Soigner les lisières
La création d'une lisière diversifiée permet à terme de créer un habitat privilégié pour certaines espèces (chauve-souris, papillons...) et de faciliter l'intégration du boisement dans le paysage.
EXEMPLES ET INITIATIVES | ||||
Des aides pour faciliter L'introduction dans un boisement d'essences feuillues ou résineuses diverses sous forme de bouquets ou de rideaux, est finançables par des aides publiques dans la limite de 75% du coût des travaux. Dans les projets de boisement de taille importante, l'aide de l'État peut-être accordée pour des études paysagères préalables dans un plafond de 5% du montant total du devis. |